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Hao YANG
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Chinese to French: Courrier au Maître d'Ouvrage relatif à la redynamisation des chantiers
General field: Other
Detailed field: General / Conversation / Greetings / Letters
Source text - Chinese
函号:006/20/DP-JJL/MCC 吉杰勒,2020年06月04日


吉杰勒省AADL项目经理

信函事由:项目复工
来函编号:2020年06月02日第N° 183/AADL/DPJ/20号

项目经理先生:

贵部来函收悉。恳请贵部注意,今年二月份疫情在贵国爆发后,为保障员工生命安全、避免疫情传染,在征得贵部同意后,我司要求当地分包和当地员工停工,但工地一直在持续施工中。遵照贵国政府出台的防疫政策,我司也采取了相应的措施,保证疫情期间项目工程的实施。

在当前条件下,疫情防控是不容轻视的优先事项,因为一旦工地出现任何公共卫生安全问题,都将对后续施工造成恶劣的影响。

目前整体形势趋于可控,我司正在积极梳理现场工作,为未来的复工做准备。在复工条件具备时,我司将会安排当地分包和当地员工复工,力争尽快交付项目。

在此,希望贵部能够理解我司采取的各项措施。

此致。


项目经理
Translation - French
N° Réf.: 006/20/DP-JJL/MCC Jijel, le 04 juin 2020

A
Monsieur le Directeur des Projets
de l’AADL de Jijel

Objet : A/S de la redynamisation des chantiers
V/Réf.: N° 183/AADL/DPJ/20 du 02 juin 2020

Monsieur le Directeur des Projets,

Faisant suite à votre courrier cité en haut, nous nous permettons de vous faire savoir qu’après l’éclatement de la pandémie liée au COVID-19 en Algérie, pour préserver la santé de nos employés et endiguer toute contamination, nous avons arrêté les employés et sous-traitants locaux, et ce après avis favorable de votre part. Mais, les chantiers n’ont pas été mis à l’arrêt. Durant cette période, des dispositions ont été prises pour garantir la continuïté des travaux conformément aux mesures adoptées par l’Administration Algérienne.

Actuellement, la lutte contre le COVID-19 s’impose comme la seule priorité, car la survenue de tout problème lié à la santé publique sur les chantiers aura d’énormes impacts néfastes sur l’exécution ultérieure des travaux.

A un moment où la situation évolue vers une défaite du COVID-19, nous sommes en train de faire le point des opérations menées sur chantier pour nous apprêter à la reprise ultérieure. Une fois les conditions réunies, nous procèderons à la réinstallation des employés et sous-traitants locaux pour rattraper les retards afin de livrer les chantiers dans les meilleurs délais.

Comptant sur votre compréhension, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur des Projets, le renouvellement de nos salutations distinguées.


Chef de Projet
Chinese to French: 春节,让世界感知中华文化
General field: Art/Literary
Detailed field: Poetry & Literature
Source text - Chinese
春节,让世界感知中华文化
在澳大利亚,当地知名巧克力制造商为庆祝中国农历新年,特地推出了小猪造型的巧克力;在阿根廷,“欢乐春节”庙会已经成为当地的“新节日”;在芬兰,人们观看舞龙舞狮表演,与中国同步庆贺新年……刚刚过去的春节假期,不仅中国涌动着浓浓的年味,全球也都遍布着中国元素,洋溢着中国年的气息。
春节文化在世界竞相绽放,为外国人带去不一样的生活烟火与文化意趣。喝一碗腊八粥,体验“过了腊八就是年”;穿一身红衣,讨个红红火火的好彩头;逛一场庙会,感受中国春节热闹的氛围。不断“走出去”的春节文化,为世界节日文化带去独特的风景;在“身临其境”中领略中国文化,也为各国人民观察和感知中国打开了一扇窗口。世界对中国充满兴趣、对中华文化更加认同,这其中既有文明交往的需求,可能也不乏经济的联系、市场的驱动,但从根本上说,还是因为中国综合国力的不断增强、中华文化影响力的不断提升。
文化不只是生活方式,更是一种精神理念。如今,越来越多外国人被中国的传统习俗所吸引,也为中华文化传递出来的价值理念和精神追求所触动。春联、窗花、爆竹,年夜饭、守岁酒、拜年送福,这些带着强烈仪式感的习俗,寄寓着中国人对美好生活的希冀、对家庭价值的坚守、对团圆共享的追求。而无论身在哪里、说着何种语言,这些朴素的情感,都是人们内心共同的祈愿。所以,第一次写春联的英国小伙,会对着手机里保存的汉字一笔一画地写下“幸福”和“爱”;对中国书法充满新奇的摩洛哥姑娘,也坚持要为家里每个人都求个毛笔字。春节文化能够跨越山海,正在于它串起了人们心中共同的情愫。
英国哲学家罗素说过,“中国至高无上的伦理品质中的一些东西,现代世界极为需要”。中华优秀传统文化所蕴含的思想观念、人文精神、道德规范,不仅涵养了中国人的精神生活、架构起中华民族的心灵空间,也对解决人类共同面临的问题具有重要价值。从“道法自然”“天人合一”的发展理念,到“协和万邦”“讲信修睦”的世界想象,再到“同舟共济”“休戚与共”的命运共同体意识,这些由中华优秀传统文化不断滋养润泽的伦理品质,在世界各地激发更多共鸣,为解决人类共同面临的问题提供了“新的可能”。这正是春节文化在世界各地广受欢迎的深层次原因。
当然,今天中国文化“走出去”,不只要宣介优秀传统文化,还要传播优秀当代文化,展示当代中国的发展进步、当代中国人的精彩生活。今年春节期间,不少展现新形象、新风采的活动走出国门,让国外民众眼前一亮。比如,“欢乐中国年·魅力京津冀”活动亮相美国洛杉矶,让当地人近距离了解到京津冀协同发展的成果;点亮2022冬奥主题文化活动走进瑞士,与雪国人民一起见证中国的“冰雪奇缘”与“3亿人上冰雪”的憧憬与努力。而中国图书“越洋”、影视节目“出海”以及各种海外公益与志愿服务,也与春节文化相得益彰,让“走出去”的中国故事、中国文化更加鲜活生动,为国外民众呈现一个更加立体、更加全面、更加丰富的中国。
“共欢新故岁,迎送一宵中”。中华文化积淀着中华民族最深沉的精神追求,是中华民族生生不息、发展壮大的丰厚滋养。以春节文化“走出去”为契机,把更多优秀中华文化推向世界,让其“活起来”“热起来”,我们就能不断增强中华文化的世界感召力,为解决人类问题贡献更多中国智慧。
Translation - French
La Fête du Printemps fait découvrir au monde extérieur la culture chinoise
Du chocolat en forme de cochon commercialisé à l’occasion du Nouvel An Chinois par un fameux chocolatier en Australie, à la Foire du « Happy Chinese New Year » considérée comme une « nouvelle fête » locale en Argentine, en passant par les danses de dragon et de lion présentées en Finlande parallèlement qu’en Chine, les vacances de la Fête du Printemps qui viennent de prendre fin ont témoigné d’une omniprésence, tant en Chine qu’à l’étranger, de l’ambiance festive rehaussée et renforcée par les éléments chinois de toutes sortes.
L’épanouissement de la culture chinoise dans tous les coins du monde ramène aux habitants locaux une autre saveur de la vie et de la culture. On pourrait déguster un bol de bouillie de laba au huitième jour du douzième mois lunaire qui « marque le commencement des célébrations du Nouvel An », ou s’habiller tout en rouge, couleur auspicieuse, en signe de vœux d’opportunité et de prospérité dans l’année suivante, ou aller à la foire pour ressentir l’atmosphère plus qu’animée de la plus importante fête pour les Chinois. La Fête du Printemps, qui ne cesse pas de « sortir des frontières chinoises », apporte une couleur unique à la palette mondiale des cultures festivales et se veut un portail pour apprécier « de manière immergée » la culture chinoise, et observer et percevoir la Chine. A l’origine de l’intérêt pour notre pays et de la reconnaissance même de notre culture, c’est l’échange entre civilisations, ou sans doute le lien économique voire la repoussée du marché, mais au fond, l’amélioration constante de la puissance nationale de Chine et l’augmentation continue de l’influence de la culture chinoise.
Plus d’une mode de vie, la culture est aussi une notion spirituelle. Aujourd’hui, les étrangers sont toujours plus nombreux à se passionner pour nos coutumes traditionnelles et à s’émouvoir des valeurs et poursuites spirituelles que véhicule notre culture. Des inscriptions parallèles affichées aux montants des portes, aux papiers découpés en décoration des fenêtres, en passant par les pétards, sans oublier le repas du réveillon, le vin de la nuit de veille et la salutation au Nouvel An pour le bonheur, ces coutumes revêtues d’une forte touche rituelle constituent une incarnation de notre aspiration à une bonne vie, de notre adhésion aux valeurs familiales, et de notre poursuite de solidarité et de partage. Ces simples émotions sont le souhait commun de tout le monde, peu importe le lieu où l’on se trouve ou la langue que l’on parle. C’est pourquoi, un garçon anglais, la première fois qu’il réalisait une inscription parallèle, a écrit, trait par trait, « 幸福 » (littéralement bonheur) et « 爱 » (littéralement amour) à l’instar des caractères enregistrés sur son portable, et une fille marocaine, curieuse de la calligraphie chinoise, a sollicité un caractère écrit au pinceau pour le compte de chaque membre de sa famille. Si la Fête du Printemps a su franchir les frontières, physiques ou mentales, c’est parce qu’elle a suscité ces simples sentiments communs partagés.
Bertrant RUSSELL, philosophe anglais, a jamais évoqué « quelque chose des qualités éthiques dans lesquelles la Chine est suprême et dont le monde moderne a désespérément besoin ». En fait, les pensées et notions, les idées humanitaires et les critères éthiques incarnés dans notre excellente culture non seulement constituent une source spirituelle dans laquelle les Chinois de toutes les générations puisent d’énergie et de force, mais aussi présentent une valeur importante pour le règlement des problèmes qu’affronte l’être humain. Du concept de développement axé sur le « respect de ce qui est naturel » et l’ « harmonie entre nature et homme », à l’idée d’un monde où tous les pays « coexistent en paix » et « observent les principes de bonne crédibilité et de bon voisinage », et enfin à la notion d’une communauté de destin commun dans laquelle les gens « s’entraident dans les difficultés » et « partagent les joies comme les peines », ces qualités éthiques constamment nourries par notre excellente culture traditionnelle résonnent parmi les peuples et offrent de « nouvelles possibilités » pour résoudre les problèmes auxquels fait face la race humaine. Et ça c’est la raison fondamentale de la large popularité dont jouit la culture de la Fête du Printemps dans le monde entier.
Certes, en « exportant » notre culture, nous devons prendre en considération non seulement la culture traditionnelle mais également la culture contemporaine afin d’exposer le développement et le progrès acquis ainsi que la vie merveilleuse des Chinois contemporains. Pendant la période festive cette année, des activités démontrant la nouvelle image de notre pays organisées à l’étranger ont impressionné le grand public y assistant. Par exemple : « Happy Chinese New Year · Charming Beijing-Tianjin-Hebei » s’est déroulé à Los Angeles pour faire connaître les réalisations dans le cadre de développement coordonné des trois régions ; et, l’exposition intitulée « Chinese Red · Light-on 2022 » s’est dévoilée en Suisse pour témoigner, avec les habitants de ce « paradis de neige », de la « rencontre prédestinée » entre la Chine et les Jeux Olympiques d’Hiver et des rêves et efforts de notre pays pour que « 300 millions Chinois pratiquent les sports de neige et de glace ». En complément des activités culturelles organisées à l’occasion du Nouvel An Chinois, les livres, les programmes de cinéma et de télévision ainsi que les services d’intérêt public et de volontariat se sont également invités à l’étranger, redonnant aux histoire et culture chinoises « exportées » une couleur davantage vive, ainsi permettant aux amis étrangers d’apprécier, de toutes les perspectives, notre pays multicolore et pluridimensionnel.
« La nuit de la veille, les gens se rassemblent pour célébrer la fin de l’année courante et le début d’un nouveau printemps. » La culture chinoise, dans laquelle gît la poursuite spirituelle la plus profonde de la nation chinoise, est une source riche et inépuisable pour le développement et la croissance de celle-ci. En profitant de l’« exportation » de la Fête du Printemps pour promouvoir, au monde extérieur, davantage de ses composantes excellentes, nous pourrons « revitaliser » et « populariser » la culture chinoise, lui permettant de gagner constamment en force d’inspirer et d’émouvoir pour contribuer toujours plus de sagesse chinoise au règlement des problèmes que rencontre l’humanité.
English to Chinese: Aesthetic Education and National Progress
General field: Social Sciences
Detailed field: Social Science, Sociology, Ethics, etc.
Source text - English
Aesthetic Education and National Progress
[1] The diminution of emphasis on the arts and the humanities and the corresponding increased emphasis on business and STEM disciplines (Science, Technology, Engineering, and Math) has resulted in a normative conception of national progress that excludes aesthetic education. In this essay, I argue that aesthetic educators should challenge the normative understanding of national progress. (In the humanities, aesthetic educators typically are educators of English, foreign languages and literature, philosophy, art history and film studies.) To this end, I call attention to the writings of the French philosopher Germaine de Staël (1766-1817) because in the adaptation of her notion of progress lies possible hope for the future of the humanities and the arts.
[2] In contemporary American society, national progress is more often than not equated with job creation, and job creation is linked to advancement in business and the STEM disciplines. For example, in his 2012 acceptance speech after the national election, President Obama called for the United States to remain the leader in science and technology, and then he exclaimed, “America, I believe we can build on the progress we've made and continue to fight for new jobs and new opportunities and new security for the middle class.”
[3] Lip service is paid to civic responsibility and its role in national progress, while federal and state governments, as well as institutions of higher education, drastically cut budgets and/or entire programs in the humanities and the arts. Aesthetic educators know that these cuts will, in the long term, be devastating to civil society because the humanities and the arts are precisely the programs that convey cultural capital. More precisely, they cultivate in students the critical judgment and the independence of thought needed to be able to make informed decisions about their place in civil society. Given the number of indicators that point to a decline in public and institutional support for the humanities and the arts, however, it has become easy for aesthetic educators to become demoralized, feel irrelevant, and even believe that we, in fact, have little or no role in national progress.
[4] As examples of indicators that point to the increasing irrelevance of the humanities, in FY 2014, the appropriations to both the National Endowment for the Humanities (NEH) and the National Endowment for the Arts(NEA) were cut by 13 percent from their peak 2010 numbers, while the National Science Foundation (NSF) appropriations increased by almost 4 percent from 2010. Perhaps the 13 percent cut would not have been so shocking if the NEH and NEA allocations did not represent a mere 2 percent of the total NSF allocation. The pill is even harder to swallow when one considers that, in 1979, the NEH and the NEA, respectively, received funding equivalent to approximately 16 percent of the NSF.
[5] Salaries represent a second measure of the diminishing consideration for the humanities and the arts within university structures. The Oklahoma Faculty Survey by Discipline, a study that surveys the salaries of professors at 114 “Research University/Very High Research Activity” institutions, lists average salaries for all ranks of tenure-track faculty in a number of disciplines. According to the 2013-14 study, the average salary of a faculty member in the arts was $71,463; in English, $76,627; in philosophy and religious studies, $81,971; in physical sciences, $102,636; in engineering, $114,827; and in business management, $139,093. While salaries in 2013-14 increased from 2011-12 in the physical science, engineering, and business management, they decreased in the fine arts, English, and philosophy. If markets drive salaries, the arts and the humanities are clearly not high in market demand. This lack of demand for the humanities and the arts is further underscored in Governor Rick Scott's proposal that tuition rates for Florida state universities be frozen for students who major in “strategic areas”. Lizette Alvarez from the New York Times states of Scott’s proposal, “The message from Tallahassee could not be blunter: Give us engineers, scientists, health care specialists and technology experts. Do not worry so much about historians, philosophers, anthropologists and English majors.” From multiple perspectives, then, we see an explicit shift to STEM disciplines and a discouragement of humanities and arts education, whether in program development, faculty salaries, or student tuitions. Faced with what seems to be such overwhelming confirmation of aesthetic educators’ irrelevance to today’s understanding of national progress—namely, advancement in business, science and technology—aesthetic educators in the humanities and the arts are struggling to communicate to others outside our field, and to the public at large, our vital role.
[6] As demoralizing as the perceived irrelevance of arts and humanities education may be and as disappointing as our attempts to articulate our relevance have been, we may be able to begin to find hope and purpose in renewed debate around how we think about “progress” and, more precisely, the role of aesthetic education in “progress”. The writings of Germaine de Staël are particularly illuminating because they situate aesthetic education squarely in the progress of the nation and have bearing on the dilemma facing the humanities and the arts today. Her prescient philosophy turns the definition of progress on its head and could give aesthetic educators a powerful tool to fight for the increased relevance and vitality of the humanities and the arts in the broader notion of progress.
[7] Germaine de Staël’s notion of progress—namely, the alignment of the perfectibility of the human mind (accretion of knowledge) with the perfectibility of the human species (interplay between individual morality and public morality) —has direct bearing on the difficulties that we as aesthetic educators are having today in articulating our essential role in national progress. Obviously, both types of progress (perfectibility of the human mind and perfectibility of the human species) are essential to the progress of the nation, but Germaine de Staël argues convincingly that they must align. Aesthetic educators might thus remind the public that business and the STEM disciplines neither have as their mandate the watchful alignment of individual and public morality (the vector that guarantees freedom and the continual perfecting of the nation) nor do they have as their directive resistance against dogma. Furthermore, investment in STEM at the expense of the arts and the humanities parallels the Enlightenment’s obsession with progress as defined as the conservation and accretion of empirical knowledge and material gain. This obsession, at least in Germaine de Staël’s view, contributed to the neglect of the interior moral life of the individual. It, furthermore, diminished emphasis on moral responsibility and independence of judgment, which consequently led to increased partisanship, culminating in the fanaticism of the Reign of Terror. While it is hard to imagine the advent of a Reign of Terror in the United States, it can be argued that obsession with unbridled advancement in science and business at the expense of aesthetic education could lead to the weakening of individual morality—defined by Staël as the devotion to freedom, human rights, and the possibility of collective happiness for all.
[8] If Germaine de Staël were alive today, she might argue that the solution to our current humanities and arts crisis is a relatively simple one. First, argue for national progress to be understood as the alignment of the perfectibility of the human mind with the perfectibility of the human species. Scientific advancement at the expense of the watchful alignment of individual and public morality poses a threat to the stability of our nation. Consequently, any call for national progress must include sufficient support of and funding for precisely the disciplines (the humanities and the arts) that have this alignment as their mandate. Secondly, encourage educational models that allow for the combination of a “useful” subject that contributes to a knowledge-based economy and a subject in which they will receive an aesthetic education.
Translation - Chinese
美学教育与国家进步
[1]艺术与人文学科的关注度有降无升,商务与理工学科(科学、技术、工程与数学)的关注度有升无降,由此产生了一种标准化认知——国家进步不包括美学教育。在本文中,我主张美育工作者应挑战对国家进步的标准化认知。(在人文领域,美育工作者一般指英语、外语与文学、哲学、艺术史和电影研究等专业的教育工作者。)为此,请注意法国哲学家斯达尔夫人(Germaine de Staël,1766-1817)的著作,这是因为,在加工再造斯塔尔夫人关于进步的观念的过程中,或可发现人文与艺术学科的未来希望。
[2]在当代美国社会里,国家进步往往等同于创造就业,创造就业则与理工学科和商业领域的进步相关。比如,在2012年的胜选致辞中,奥巴马总统呼吁美国保持科技领域的领先地位,并宣称:“美国,我相信,以已经取得的进步为基础,我们可以继续奋斗,为中产阶级创造新的就业、新的机遇、新的安全。”
[3]联邦政府、各州政府和高等教育机构一边侃侃而谈公民责任及其在国家进步中发挥的作用,一边大幅削减人文与艺术方面的预算和/或砍掉整个人文与艺术教育项目。美育工作者心知肚明,长此以往,这将对公民社会造成灾难性的后果,因为人文与艺术恰是文化资本的传递载体。更准确地说,人文与艺术培养学生的批判意识和独立思考能力,而要做出与公民社会定位相关的明智决定,这二者是不可或缺的。然而,由于众多指标显示公共机构对人文与艺术学科的支持度日益走低,美育工作者非常容易心灰意冷,觉得自己无关紧要,甚至认为自己在国家进步中的作用微乎其微或者毫无作用。
[4]举例说明人文学科越来越无关紧要:2014财年,国家人文基金会和国家艺术基金会获得的拨款与2010年的峰值相比下降了13%,而国家科学基金会获得的拨款反而上升了大约4%。如果不是国家人文基金会和国家艺术基金会获得的拨款仅占国家科学基金会获得的拨款的2%,这13% 的削减也不会显得如此惊人。更加令人震惊的是,在1979年,国家人文基金会和国家艺术基金会获得的资金大约分别相当于国家科学基金会获得的资金的16%。
[5]工资是人文与艺术学科在大学里的重要性日益降低的第二个衡量标准。2013-2014年,在俄克拉荷马学科教员调查框架下,调查了114所“研究型大学/研究活动非常活跃的机构”的教授的工资,并编列了多个学科各级终身教员的平均工资。根据调查,大学教员平均工资为:艺术,7 1463美元;英语,7 6627美元;哲学与宗教研究,8 1971美元;物理学,10 2636美元;工程,11 4827美元;商业管理,13 9093美元。与2011-2012年相比,在2013-2014年,物理学、工程和商业管理等学科教员的工资有所上升,美术、英语和哲学等学科教员的工资则有所下降。如果工资受市场驱动,那艺术与人文方面的市场需求显然不高。佛罗里达州州长瑞克 • 斯科特(Rick Scott)曾发起提案,建议佛罗里达各州立大学冻结“战略领域”专业学费费率,这进一步说明了市场缺乏此项需求。《纽约时报》的莉塞特 • 阿尔瓦雷兹(Lizette Alvarez)是这么报道斯科特的提案的:“塔拉哈西传来的消息直白明了:给我们提供工程师、科学技术、医疗卫生专家和技术专家。别太考虑学历史、哲学、人类学和英语的。”所以,从多个角度——无论科目发展还是教员工资抑或学生学费——均能看出,形势明显朝着理工学科倾斜,人文与艺术教育则受挫匪浅。美育工作者与如今所谓的国家进步(即商业、科学和技术上的进步)毫不相干,这一点似乎已经板上钉钉。面对这一局面,美育工作者正不无艰难地向外界人士和广大民众宣传我们的重要意义。
[6]被视为与国家进步毫不相干,着实令人灰心丧气;阐述我们与国家进步息息相关的尝试,也尚未取得令人满意的结果。不过,针对 “进步”是什么、美学教育在“进步”中发挥什么作用,正在进行重新探讨,在这次探讨中,我们或将开始找到希望和目标。斯达尔夫人的著作发人深省。首先,它们正视美学教育在国家进步中的作用;其次,它们与人文与艺术学科今日的困境有所关联。她的理论颇具先见之明,从根本上改变了进步的定义,能够赋予美育工作者强有力的武器,使其在广义的进步概念内提高人文与艺术学科的相关性和生命力。
[7]现如今,在阐述自己在国家进步中的重要作用时,美育工作者困难重重,斯达尔夫人关于进步的观念——即人类思想的可完备性(知识积累)与人类物种的可完备性相互协调(个人品德与公共道德的相互作用)——与此有直接关联。显而易见,上述两类进步(人类思想的可完备性与人类物种的可完备性)对国家进步都至关重要,但斯达尔夫人以令人信服的方式说明此二者必须相互协调。因此,美育工作者可能需要提醒公众,商业和理工学科既无职责监督个人品德与公共道德相互协调(此为确保自由和国家持续完善的媒介),也未受命对抗教条。此外,以人文与艺术学科为代价投资发展理工学科,与视进步为保存与积累经验知识和物质收益并沉迷其中的启蒙运动如出一辙。这种沉迷导致忽视个体的内心道德生活——至少斯达尔夫人认为如此。此外,它还降低了对道德责任感和判断独立性的重视程度,进而加剧党派偏见,最终导致恐怖统治狂热。尽管很难想象恐怖统治笼罩美国,但是可以认为,沉迷于科学和商业进步而枉顾美学教育,可能会弱化个人品德——根据斯达尔夫人的定义,个人品德正是对自由、人权及全民幸福的信仰。
[8]如果斯达尔夫人依然健在,她可能会觉得,解决人文与艺术学科当前面临的危机实在是易如反掌。首先,国家进步必须被理解为人类思想的可完备性与人类物种的可完备性的相互协调。片面追求科学进步,枉顾个人品德与公共道德的有机结合,将会威胁国家稳定。因此,要求国家进步的任何呼吁,都必须充分支持并资助以实现此协调为职责的学科(即人文与艺术)。其次,鼓励发展将有助于实现知识型经济的“有用”科目和提供美学教育的科目相结合的教育模式。
French to Chinese: Porte Etroite
General field: Art/Literary
Detailed field: Poetry & Literature
Source text - French
D’autres en auraient pu faire un livre ; mais l’histoire que je raconte ici, j’ai mis toute ma force à la vivre et ma vertu s’y est usée. J’écrirai donc très simplement mes souvenirs, et s’ils sont en lambeaux par endroits, je n’aurai recours à aucune invention pour les rapiécer ou les joindre ; l’effort que j’apporterais à leur apprêt gênerait le dernier plaisir que j’espère trouver à les dire.
Je n’avais pas douze ans lorsque je perdis mon père. Ma mère, que plus rien ne retenait au Havre, où mon père avait été médecin, décida de venir habiter Paris, estimant que j’y finirais mieux mes études. Elle loua, près du Luxembourg, un petit appartement, que Miss Ashburton vint occuper avec nous. Miss Flora Ashburton, qui n’avait plus de famille, avait été d’abord l’institutrice de ma mère, puis sa compagne et bientôt son amie.
Je vivais auprès de ces deux femmes à l’air également doux et triste, et que je ne puis revoir qu’en deuil. Un jour, et, je pense, assez longtemps après la mort de mon père, ma mère avait remplacé par un ruban mauve le ruban noir de son bonnet du matin :
« Ô maman ! m’étais-je écrié, comme cette couleur te va mal ! »
Le lendemain elle avait remis un ruban noir.
J’étais de santé délicate. La sollicitude de ma mère et de Miss Ashburton, tout occupée à prévenir ma fatigue, si elle n’a pas fait de moi un paresseux, c’est que j’ai vraiment goût au travail. Dès les premiers beaux jours, toutes deux se persuadent qu’il est temps pour moi de quitter la ville, que j’y pâlis ; vers la mi-juin, nous partons pour Fongueusemare, aux environs du Havre, où mon oncle Bucolin nous reçoit chaque été.
Dans un jardin pas très grand, pas très beau, que rien de bien particulier ne distingue de quantité d’autres jardins normands, la maison des Bucolin, blanche, à deux étages, ressemble à beaucoup de maisons de campagne du siècle avant dernier.
Elle ouvre une vingtaine de grandes fenêtres sur le devant du jardin, au levant ; autant par derrière ; elle n’en a pas sur les côtés. Les fenêtres sont à petits carreaux : quelques-uns, récemment remplacés, paraissent trop clairs parmi les vieux qui, auprès, paraissent verts et ternis. Certains ont des défauts que nos parents appellent des « bouillons » ; l’arbre qu’on regarde au travers se dégingande ; le facteur, en passant devant, prend une bosse brusquement.
Le jardin, rectangulaire, est entouré de murs. Il forme devant la maison une pelouse assez large, ombragée, dont une allée de sable et de gravier fait le tour. De ce côté, le mur s’abaisse pour laisser voir la cour de ferme qui enveloppe le jardin et qu’une avenue de hêtres limite à la manière du pays.
Derrière la maison, au couchant, le jardin se développe plus à l’aise. Une allée, riante de fleurs, devant les espaliers au midi, est abritée contre les vents de mer par un épais rideau de lauriers du Portugal et par quelques arbres. Une autre allée, le long du mur du nord, disparaît sous les branches. Mes cousines l’appelaient « l’allée noire », et, passé le crépuscule du soir, ne s’y aventuraient pas volontiers. Ces deux allées mènent au potager, qui continue en contrebas le jardin, après qu’on a descendu quelques marches. Puis, de l’autre côté du mur que troue, au fond du potager, une petite porte à secret, on trouve un bois taillis où l’avenue de hêtres, de droite et de gauche, aboutit. Du perron du couchant le regard, par-dessus ce bosquet retrouvant le plateau, admire la moisson qui le couvre. À l’horizon, pas très distant, l’église d’un petit village et, le soir, quand l’air est tranquille, les fumées de quelques maisons.
Chaque beau soir d’été, après dîner, nous descendions dans « le bas jardin ». Nous sortions par la petite porte secrète et gagnions un banc de l’avenue d’où l’on domine un peu la contrée ; là, près du toit de chaume d’une marnière abandonnée, mon oncle, ma mère et Miss Ashburton s’asseyaient ; devant nous, la petite vallée s’emplissait de brume et le ciel se dorait au-dessus du bois plus lointain. Puis nous nous attardions au fond du jardin déjà sombre. Nous rentrions ; nous retrouvions au salon ma tante qui ne sortait presque jamais avec nous… Pour nous, enfants, là se terminait la soirée ; mais bien souvent nous étions encore à lire dans nos chambres quand, plus tard, nous entendions monter nos parents.
Presque toutes les heures du jour que nous ne passions pas au jardin, nous les passions dans « la salle d’étude », le bureau de mon oncle où l’on avait disposé des pupitres d’écoliers. Mon cousin Robert et moi, nous travaillions côte à côte ; derrière nous, Juliette et Alissa. Alissa a deux ans de plus, Juliette un an de moins que moi ; Robert est, de nous quatre, le plus jeune.
Translation - Chinese
别人可能会长篇大论,我却不会。我要讲述的,是自己耗尽心力和勇气亲历的故事。所以,我将简简单单地描述自己的回忆,即便是零零散散的记忆碎片,也断不会添油加醋、胡编乱造。在文字上矫揉造作,只会磨灭讲故事的最后一点儿乐趣。
我们家原本住在勒阿弗尔,爸爸在那里行医。我不到十二岁的时候,爸爸过世了,勒阿弗尔再也没有什么值得妈妈留恋的,妈妈便决定搬去巴黎,大概认为我在巴黎能更好地完成学业吧。妈妈租了套小小的公寓,就在卢森堡公园附近,阿什伯顿小姐与我们同住。阿什伯顿小姐名叫弗劳拉·阿什伯顿,和妈妈是老相识,那时候她已经举目无亲了。妈妈小的时候跟着她识文断字,后来她成了妈妈的女伴,很快两人就成了闺蜜。她们两个总是一副既温柔又悲伤的神情——后来我只在服丧时才能再次见到这样的神情——我就在她们的羽翼下生活着。有一天,我想是爸爸过世很久以后的事情了,妈妈便帽上的黑色丝带换成了淡紫色丝带,我不禁嚷道:
“妈!这颜色也太难看了!”
第二天,妈妈就重新换上了黑色丝带。
我的身体一向娇弱。妈妈和阿什伯顿小姐的关怀无微不至,生怕我累着了,好在我没有因此变得懒散,因为我着实喜欢学习。春天一到,她们就觉得我应该离开城市去乡下了,因为城市生活让我气色很差;到了六月中,我们便去了冯格兹玛尔,就在勒阿弗尔市郊,舅舅比科兰一家子住在那里,每年我们都去避暑。
舅舅家的房子与上上个世纪的乡村民居很像,白色二层楼房坐落在花园中间,花园不是很大也不是很美,与诺曼底地区的其它花园别无二致。房子东侧开了二十余扇大窗户,正对着花园;房子西侧也是,南北两侧没有开窗。窗户上安了许多玻璃:有些玻璃是新换的,在泛着绿污的老旧玻璃的映衬下,更显得晶莹剔透;还有些玻璃带着父母称为“气泡”的缺陷。园子里的树长得东倒西歪,邮差从树前经过的时候,一不小心就在脑门上撞个大包。
花园呈长方形,四周筑着围墙,在房前形成了面积不小的草坪,草坪上绿树成荫,周围是用沙子和砾石铺成的小道。草坪这儿的围墙较低,越过墙头就可以看到场院,场院包围着花园,按当地的习惯,以种着山毛榉的林荫道作为与外界的界线。
房子的后边,也就是西侧,花园布置得更加安逸。南侧树篱前,是一条花团锦簇的小路,枝繁叶茂的葡萄牙月桂树和另外几棵树保卫着它免受海风的摧残。北侧围墙下,另一条小路渐渐隐没在枝叶中。表姐妹给它起了个名字,唤作“黑道”,一过了黄昏,她们就不愿意往那边走了。这两条路都通往菜园,菜园的地势比花园低一些,走下几个台阶就到了。围墙的另一侧,在菜园的尽头开了一扇隐秘的小门,那里有一片矮林,沿着种着山毛榉的林荫道就能到达。站在西侧的台阶上极目远望,小树林的那边是块台地,台地上晾晒着收割的庄稼。不远处的天边,耸立着村里的教堂,在没有风的傍晚,还能看到几户人家的袅袅炊烟。
夏天吃完晚饭后,如果天气好,我们就会去“下面的花园”里。大家总是从隐秘的小门走出去,然后坐在路边长椅上俯视着下面的土地。舅舅、妈妈和阿什伯顿小姐坐在废弃泥灰岩矿的茅草屋顶的近旁;放眼望去,狭小的山谷渐渐裹上淡淡的雾霭,远处的树林也慢慢披上金黄的晚霞。然后,在已然暗下来的花园深处稍事停留之后,我们便回去了;再然后,准会在客厅里遇到几乎从不和我们一起出去的舅妈……对我们这些小孩子来说,夜间活动到此就结束了;不过呢,当父母稍晚一些上楼休息的时候,我们往往还在房间里看书呢。
白天里,不在花园里的时光,几乎都是在“学习室”里度过的;所谓的“学习室”,其实是舅舅的书房,里面摆了几张小学生用的斜面课桌。我和表弟罗贝尔并肩坐在一起学习,朱丽叶特和阿丽莎坐在我俩后面。阿丽莎比我大两岁,朱丽叶特比我小一岁,罗贝尔是我们四个里面最小的。

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Bio

After graduating from Beijing International Studies University (French Major) in 2010 and dropping out from China Foreign Affairs University (Foreign and Applied Lingusitics, Orientation Diplomacy and International Relations) in 2012, I have been working as a professional / freelancer translator / interpretator for several China-based companies (such as CMEC / CRBC / Power China / MCC) and translation agencies (for example Olandcorp / Best Lingual / Oudebao, etc.) for about ten years. Although majored in French at university, I got in 2019 my CATTI certificate for English translation. I can work on language pairs like FR-CN, FR-EN and EN-CN.I have always observed the pre-established deadlines in previous jobs and have a good knowledge of CAT tools such as SDL TRADOS 2017 and memoQ.



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Jun 21, 2020