Competition in this pair is now closed, and the winning entry has been announced. Discussion and feedback about the competition in this language pair may now be provided by visiting the "Discussion & feedback" page for this pair. Entries may also be individually discussed by clicking the "Discuss" link next to any listed entry. Source text in English [...] Translators just didn't get recognition, they didn't expect to make much of a living, just get by. Very few people were actually trained as translators, but most had a solid college education and a solid knowledge of languages, at least their own language. I had a friend who fell exactly into that category and my circle of friends expanded to include other translators. I found them to be much more interesting as people, and discovered that we often had similar life experiences. I never had trouble making friends, but I always felt "different" and I'm sure they felt it too. When my friend retired, she recommended me as her replacement. I now entered the realm of Reinsurance, of which I knew nothing. I was also the only translator there, and didn't have much to fall back on. However, it was another notch up....
On my new job, I started looking through the files, asking questions and got the company to enroll me in Insurance courses. The College of Insurance was across the street, and I consulted fire codes, insurance policies and fire extinguisher catalogs in their library. I was learning what I had never had the luxury of being able to do before: research. The first time I had to translate a proposal for purposes of insurance of a nuclear plant, I got a call from the head man in that department, congratulating me on the job I had done. "Compares favorably with what we are used to," he said. What an upper! What happened was that I consulted a document in the files similar to the one I was tackling for guidance, but when I saw that my predecessor had used the word "nucleus" instead of "core", I realized that the files were useless to me. I went across the street to the library and looked up "nuclear plants." I immediately found all the terminology I needed.
It takes a great deal more than that to be a good translator these days, of course. [...] | The winning entry has been announced in this pair.There were 17 entries submitted in this pair during the submission phase, 7 of which were selected by peers to advance to the finals round. The winning entry was determined based on finals round voting by peers.
Competition in this pair is now closed. | Les traducteurs restaient dans l'ombre, sans jamais être reconnus à leur juste valeur ; ils ne s'attendaient pas à faire fortune, tout juste à subsister. Très peu d’entre eux étaient véritablement formés comme traducteurs, mais la plupart avaient suivi un cursus universitaire solide et possédaient une connaissance approfondie des langues, ou du moins de la leur. J'avais une amie qui entrait pleinement dans cette catégorie et mon cercle s'agrandit pour accueillir d'autres traducteurs. Je les trouvais bien plus intéressants en tant qu'individus et découvris que nous avions fréquemment des expériences de vie similaires. Je n'avais jamais eu de difficultés à me faire des amis, mais je m’étais toujours senti « différent », et je suis sûr qu'ils partageaient cette sensation. Lorsque mon amie prit sa retraite, elle me recommanda comme son remplaçant. J’entrai à présent dans le domaine de la Réassurance, dont j’ignorais tout. J'y étais également le seul traducteur, et je n'avais pas grand-chose sur quoi m'appuyer. Cependant, c’était une autre étape dans ma progression…. Dans mon nouvel emploi, je me mis à parcourir les dossiers et à poser des questions, ainsi j’obtins de l’entreprise qu’elle m’inscrive à des cours sur les assurances. L’École d’Assurances se trouvait de l'autre côté de la rue, et je consultais les codes incendie, les polices d'assurance et les catalogues d'extincteurs dans leur bibliothèque. J'apprenais à faire de la recherche, un luxe que je n’avais jamais pu m’accorder auparavant. La première fois que j'eus à traduire une proposition pour l'assurance d'une centrale nucléaire, je reçus un appel du responsable de ce département, me félicitant pour le travail que j'avais accompli. « Bien meilleur que ce à quoi nous sommes habitués », me dit-il. Quelle satisfaction ! Ce qui advint fut qu’afin de m’inspirer, j’avais consulté un document similaire à celui sur lequel je travaillais dans les dossiers. Cependant, en voyant que mon prédécesseur avait utilisé le mot « nucleus » au lieu de « cœur », j’avais compris que les dossiers ne me seraient d'aucune utilité. Je me rendis à la bibliothèque de l’autre côté de la rue et je cherchai « centrale nucléaire ». J’y trouvai immédiatement tous les termes dont j’avais besoin. Bien entendu de nos jours, il en faut bien davantage pour prétendre être un bon traducteur. | Entry #36233 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
Winner Voting points | 1st | 2nd | 3rd |
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56 | 10 x4 | 7 x2 | 2 x1 |
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Entry | 3.82 | 3.71 (14 ratings) | 3.92 (13 ratings) |
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cursus universitaire solide et possédaient une connaissance approfondie des langues, ou du moins de la leur | Flows well Excellent ! | Fanny BARBAGLI No agrees/disagrees | |
mon cercle s'agrandit pour accueillir d'autres traducteurs | Flows well | Fanny BARBAGLI No agrees/disagrees | |
-1 +1 1 prit sa retraite, elle me recommanda | Flows well Belle idée d'utiliser le passé simple... | Martina Maigret | |
recommanda | Flows well it's ok to use it | Rosalie Blythe No agrees/disagrees | |
+1 ainsi j’obtins de l’entreprise qu’elle m’inscrive à | Flows well | Rosalie Blythe | |
+1 . J'apprenais à faire de la recherche, un luxe que je n’avais jamais pu m’accorder auparavant. | Flows well | Rosalie Blythe | |
+2 Bien entendu de nos jours, il en faut bien davantage pour prétendre être un bon traducteur. | Good term selection | Rosalie Blythe | |
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-1 +1 1 son remplaçant | Mistranslations Her replacement is a woman. | Cyril Tollari | |
+2 Bien meilleur que ce à quoi nous sommes habitués | Mistranslations Better is not equal | Olivier DEBAUDRE | |
+5 1 Ce qui advint fut qu’afin de | Other Un peu lourd à la lecture | Martina Maigret | |
-1 1 mon prédécesseur | Mistranslations Her predecessor is a woman. | Cyril Tollari | |
| […] Les traducteurs n’étaient tout simplement pas reconnus. Ils n’espéraient pas gagner beaucoup d’argent, mais tout juste de quoi survivre. Très peu avaient reçu une véritable formation de traducteur, même si la plupart avaient fait de bonnes études et acquis une solide connaissance des langues, du moins de la leur. J’avais une amie qui appartenait justement à cette catégorie-là et j’ai élargi mon cercle de connaissances à d’autres traducteurs. Je les trouvais plus intéressants sur le plan personnel et découvrais que nous avions vécu des expériences similaires plus d’une fois. Je n’ai jamais eu de mal à me faire des amis, mais je me suis toujours sentie « différente », et ils pensaient sûrement la même chose. Lorsque mon amie est partie à la retraite, elle m’a recommandée pour la remplacer. J’ai alors mis le pied dans l’univers de la réassurance, un domaine qui m’était totalement inconnu. En plus, il n’y avait pas d’autres traducteurs dans l’entreprise, et je ne pouvais guère compter que sur moi-même. Mais voilà, je gravissais un échelon de plus… Dans mon nouveau travail, je me suis mise à feuilleter les archives, à poser des questions, et j’ai convaincu l’entreprise de m’inscrire à des formations en assurances. En face, il y avait le College of Insurance, une école d’assurance dont la bibliothèque me permettait de consulter des normes incendie, des polices d’assurance, des catalogues d’extincteurs. J’ai appris ainsi à faire de la recherche, ce que je n’avais jamais pu faire auparavant. La première fois, j’ai dû traduire une proposition d’assurance pour une centrale nucléaire. Le responsable du service concerné m’a appelée pour me féliciter de mon travail. « C’est bien par rapport à ce qu’on voit habituellement », m’a-t-il dit. Quel encouragement ! C’est que, pour m’aider, j’avais consulté dans les archives un document analogue à celui qui me posait problème. Or, quand j’ai vu que celle qui m’avait précédée avait employé le mot nucleus (« noyau ») à la place de core (« cœur »), j’ai compris que ces archives ne me seraient d’aucune utilité. Je suis donc allée à la bibliothèque d’en face, où j’ai regardé à centrales nucléaires. J’y ai trouvé immédiatement toute la terminologie dont j’avais besoin. Évidemment, il faut bien plus que ça, de nos jours, pour être un bon traducteur. […] | Entry #36046 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
Finalist Voting points | 1st | 2nd | 3rd |
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47 | 9 x4 | 3 x2 | 5 x1 |
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Entry | 3.83 | 3.92 (12 ratings) | 3.73 (11 ratings) |
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+4 1 il n’y avait pas d’autres traducteurs dans l’entreprise, et je ne pouvais guère compter que sur moi-même | Flows well | Véronique RIVERA | |
dont la bibliothèque me permettait | Flows well Bon emplacement de la bibilothèque... | Čedomir Žitarević No agrees/disagrees | |
des normes incendie, des polices d’assurance, des catalogues d’extincteurs | Flows well | Fanny BARBAGLI No agrees/disagrees | |
+3 1 J’ai appris ainsi à faire de la recherche, ce que je n’avais jamais pu faire auparavant | Flows well | Véronique RIVERA | |
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+1 le College of Insurance | Other it would be good to translate it | Véronique RIVERA | |
| [...] Les traducteurs n’étaient tout simplement pas reconnus, ils ne s’attendaient pas à gagner beaucoup d’argent, mais juste à joindre les deux bouts. Très peu étaient réellement formés au métier, mais la plupart avaient suivi une excellente formation universitaire et possédaient une solide connaissance des langues, du moins de leur propre langue. J’avais une amie qui rentrait exactement dans cette catégorie et c’est ainsi que mon cercle amical s’est élargi à d’autres traducteurs. Je trouvais ces personnes beaucoup plus intéressantes et j’ai découvert que nous avions souvent eu des parcours de vie similaires. Je n’ai jamais eu de mal à me faire des amis, mais je me suis toujours senti « différent » et je suis sûr qu’ils le ressentaient aussi. Lorsque mon amie prit sa retraite, elle me recommanda pour la remplacer. J’ai alors fait mes débuts dans le domaine de la réassurance, dont je ne savais rien. J’étais également le seul traducteur sur place et je disposais de peu de moyens sur lesquels m’appuyer. Cependant, c’était déjà un cran au-dessus… Pour mon nouveau travail, j’ai commencé à regarder les dossiers, à poser des questions et j’ai obtenu de l’entreprise qu’elle m’inscrive à des formations dans le domaine de l’assurance. L’Institut des Assurances se trouvait de l’autre côté de la rue, de sorte que je consultais les codes de prévention des incendies, les polices d’assurance et les catalogues d’extincteurs dans leur bibliothèque. J’apprenais à faire ce que je n’avais jamais pu me permettre auparavant : des recherches. La première fois que j’ai dû traduire un projet d’assurance d’une centrale nucléaire, j’ai reçu un appel du responsable dans ce domaine, qui m’a félicité pour mon travail. « Ce travail est tout à fait comparable à ce à quoi nous sommes habitués ». Quelle victoire ! En fait, pour m’aider, j’avais consulté dans les dossiers un document similaire à celui auquel je m’attaquais, mais quand j’ai vu que mon prédécesseur avait utilisé le mot « noyau » au lieu de « cœur », j’ai compris que ces dossiers me seraient inutiles. J’ai alors traversé la rue pour aller à la bibliothèque et j’ai cherché « centrales nucléaires ». J’ai immédiatement trouvé toute la terminologie dont j’avais besoin. Mais de nos jours, il en faut bien plus pour être un bon traducteur, bien sûr. [...] | Entry #35485 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
Finalist Voting points | 1st | 2nd | 3rd |
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41 | 7 x4 | 5 x2 | 3 x1 |
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Entry | 3.45 | 3.62 (13 ratings) | 3.27 (11 ratings) |
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+2 J’étais également le seul traducteur sur place et je disposais de peu de moyens sur lesquels m’appuyer. | Flows well | Anne DEPOUILLY | |
j’ai obtenu de l’entreprise qu’elle m’inscrive | Flows well | Fanny BARBAGLI No agrees/disagrees | |
de sorte que je consultais | Flows well conveying all the ST info AND flaws well in French | Anne DEPOUILLY No agrees/disagrees | |
J’apprenais à faire ce que je n’avais jamais pu me permettre auparavant : des recherches | Flows well | Fanny BARBAGLI No agrees/disagrees | |
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-1 Les traducteurs n’étaient tout simplement pas reconnus, | Grammar errors used verbs instead of nouns and a different tense from the verb following in imperfect tense | Rosalie Blythe | |
-1 1 senti | Mistranslations The narrator is a woman | Cyril Tollari | |
-1 1 différent | Mistranslations The narrator is a woman | Cyril Tollari | |
elle me recommanda pour la remplacer. | Mistranslations beter to use nouns "son remplacant" | Rosalie Blythe No agrees/disagrees | |
le seul traducteur | Mistranslations The narrator is a woman | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
m’a félicité | Mistranslations The narrator is a woman | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
| [...] Les traducteurs ne sont pas reconnus, ils ne s'attendent pas à gagner beaucoup d'argent, juste à s'en sortir. Très peu de gens ont une formation de traducteur, mais la plupart d'entre eux ont une solide formation universitaire et une bonne connaissance des langues, au moins de leur propre langue. J'avais une amie qui entrait exactement dans cette catégorie et mon cercle d'amis s'est élargi à d'autres traducteurs. Je les ai trouvés beaucoup plus intéressants en tant que personnes et j'ai découvert que nous avions souvent des expériences de vie similaires. Je n'ai jamais eu de mal à me faire des amis, mais je me suis toujours sentie « différente » et je suis sûre qu'eux aussi l'ont ressenti. Lorsque mon amie a pris sa retraite, elle m'a recommandée pour la remplacer. J'entrais alors dans le monde de la réassurance, dont je ne connaissais rien. J'étais également la seule traductrice sur place et je n'avais pas grand-chose à me mettre sous la dent. Cependant, cela faisait partie d’une étape à passer.... Dans ce nouvel emploi, j'ai commencé à consulter des dossiers, à poser des questions et j'ai obtenu de l'entreprise qu'elle m'inscrive à des formations en assurance. L’université College of Insurance se trouvait de l'autre côté de la rue et j’en profitais pour consulter le code de prévention des incendies, les polices d'assurance et les catalogues d'extincteurs dans leur bibliothèque. J'apprenais ce que je n'avais jamais eu le luxe de pouvoir faire auparavant : de la recherche. La première fois que j'ai dû traduire une proposition d'assurance pour une centrale nucléaire, j'ai reçu un appel du chef de ce département, qui m'a félicitée pour le travail que j'avais accompli. Il m'a dit : « C’est un travail tout à fait comparable à ce que nous avons l'habitude de faire ». Quel bonheur ! Ce qu’il ignorait, c'est que j'avais consulté dans les dossiers un document similaire à celui sur lequel je travaillais pour m’orienter, mais quand j'ai vu que mon prédécesseur avait utilisé le mot « noyau » au lieu de « cœur », j'ai compris que ces dossiers ne me serviraient à rien. J'ai alors traversé la rue pour aller à la bibliothèque et me plonger dans le rayon « centrales nucléaires ». J'ai immédiatement trouvé toute la terminologie dont j'avais besoin. De nos jours, bien sûr, il faut bien plus que cela pour être un bon traducteur. [...] | Entry #35696 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
Finalist Voting points | 1st | 2nd | 3rd |
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34 | 6 x4 | 4 x2 | 2 x1 |
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Entry | 3.57 | 3.73 (11 ratings) | 3.40 (10 ratings) |
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-2 +1 3 J'apprenais ce que je n'avais jamais eu le luxe de pouvoir faire auparavant : de la recherche | Flows well | Martina Maigret | |
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rès peu de gens | Mistranslations La phrase prend un mauvais sens... | Čedomir Žitarević No agrees/disagrees | |
+3 1 à me mettre sous la dent | Other the expression doesn't fit the context that well. | Véronique RIVERA | |
tout à fait comparable | Mistranslations "un travail qui correspond" | Fanny BARBAGLI No agrees/disagrees | |
similaire à | Grammar errors Emploi fautif | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
mon prédécesseur | Mistranslations Her predecessor is a woman | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
| [...] Les traducteurs n'étaient pas vraiment reconnus. Ils ne s'attendaient pas à bien gagner leur vie, plutôt à s'en sortir à peine. Peu de personnes étaient réellement formées au métier de traducteur, mais la plupart possédaient une bonne éducation supérieure et des connaissances solides en langues, tout du moins la leur. J'avais une amie qui faisait justement partie de cette catégorie, et mon cercle d'amis s'est enrichi d'autres traducteurs. Je les trouvais plus intéressants que les autres et me rendais souvent compte qu'on avait des parcours de vie similaires. Je n'ai jamais eu de mal à me faire des amis mais je me suis toujours sentie « différente » et je suis sûre qu'ils ressentaient la même chose. Quand mon amie est partie à la retraite, elle m'a recommandée pour la remplacer. Je pénétrai alors dans le royaume de la réassurance, dont je ne connaissais absolument rien. J'étais également la seule traductrice et n’avais pas grand-chose sur quoi me rabattre. Mais c'était au moins un échelon au-dessus... J’ai commencé à parcourir les archives de mon nouveau travail, à poser des questions et j'ai persuadé la société de m'inscrire à des cours en assurance. L’école d’assurance se trouvait juste en face, et j'allais consulter des codes de prévention des incendies, des polices d'assurance et des catalogues d'extincteurs dans leur bibliothèque. Je faisais la découverte d'une chose que je n'avais jamais eu le luxe de faire auparavant : des recherches. La première fois que j'ai dû traduire une proposition pour l'assurance d'une centrale nucléaire, j'ai reçu un appel du chef de ce département pour me féliciter de mon travail. « La comparaison avec ce dont on a l'habitude est en votre faveur », dit-il. Quel compliment stimulant ! Il se trouve que j’avais consulté un document similaire à celui sur lequel je travaillais pour m'aider, mais quand j'ai vu que mon prédécesseur avait utilisé le mot « noyau » au lieu de « cœur », j'ai réalisé que ces archives ne m'étaient d'aucune utilité. J'ai traversé la rue jusqu'à la bibliothèque et j'ai cherché « centrales nucléaires ». J'ai trouvé immédiatement toute la terminologie dont j'avais besoin. Pour être un bon traducteur de nos jours il faut bien évidemment beaucoup plus que ça. [...] | Entry #34939 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
Finalist Voting points | 1st | 2nd | 3rd |
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24 | 3 x4 | 4 x2 | 4 x1 |
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Entry | 3.67 | 3.64 (11 ratings) | 3.70 (10 ratings) |
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+1 Ils ne s'attendaient pas à bien gagner leur vie, plutôt à s'en sortir à peine. | Flows well | Rosalie Blythe | |
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Peu de personnes | Mistranslations Faudrait utiliser un pronom qui référe aux traducteurs, sinon la phrase prend un autre sens... | Čedomir Žitarević No agrees/disagrees | |
+2 1 bonne éducation supérieure | Mistranslations "bonne éducation" or "formation supérieure"? | Olivier DEBAUDRE | |
d'une chose | Other "une chose" décrite ensuite par un terme au pluriel (des recherches).. | Fanny BARBAGLI No agrees/disagrees | |
| [...] Les traducteurs n'étaient tout simplement pas reconnus, ils ne s'attendaient pas à gagner beaucoup d'argent, mais espéraient juste s'en sortir. En réalité, très peu de personnes étaient formées en tant que traducteurs, mais la plupart avaient une formation universitaire et une connaissance des langues solides, du moins de leur propre langue. J'avais une amie qui entrait exactement dans cette catégorie et mon cercle d'amis s'est élargi pour inclure d'autres traducteurs. Je les ai trouvés beaucoup plus intéressants en tant que personnes et j'ai découvert que nous avions souvent des expériences de vie similaires. Je n'ai jamais eu de mal à me faire des amis, mais je me suis toujours sentie « différente » et je suis sûre qu'ils le ressentaient aussi. Quand mon amie a pris sa retraite, elle m'a proposée comme remplaçante. Ainsi, je suis entrée dans le domaine de la Réassurance, dont je ne savais rien. J'étais aussi la seule traductrice et je n'avais donc pas grand-chose sur quoi m'appuyer. Cependant, c'était un niveau plus élevé... Dans mon nouveau travail, j'ai commencé à parcourir les dossiers, à poser des questions et j'ai demandé à la compagnie de m'inscrire à des cours d'assurance. L'université qui formait les professionnels de l'assurance étant juste en face, j'ai consulté les codes de prévention des incendies, les polices d'assurance et les catalogues d'extincteurs dans leur bibliothèque. J'apprenais ce que je n'avais jamais eu le luxe de faire auparavant : la recherche. La première fois que j'ai dû traduire une proposition d'assurance pour une centrale nucléaire, j'ai reçu un appel du directeur de ce département qui m'a félicitée pour le travail que j'avais accompli. « C'est mieux que ce à quoi nous sommes habitués », a-t-il déclaré. Quel encouragement ! Ce qu'il s'est passé, c'est que j'ai consulté, dans les dossiers, un document similaire à celui que j'examinais pour me guider, mais quand j'ai vu que mon prédécesseur avait utilisé le mot « noyau » au lieu de « cœur », j'ai réalisé que les dossiers m'étaient inutiles. Je suis allée en face à la bibliothèque et j'ai cherché « centrales nucléaires ». J'ai tout de suite trouvé toute la terminologie dont j'avais besoin. Bien sûr, de nos jours, il faut plus que cela pour être un bon traducteur. [...] | Entry #35060 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
Finalist Voting points | 1st | 2nd | 3rd |
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21 | 2 x4 | 4 x2 | 5 x1 |
Rating type | Overall | Quality | Accuracy |
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Entry | 3.66 | 3.50 (12 ratings) | 3.82 (11 ratings) |
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mais espéraient juste s'en sortir. En réalité, très peu de personnes étaient formées en tant que | Other it might do but seems a bit obscure | Rosalie Blythe No agrees/disagrees | |
j'ai demandé à la compagnie de m'inscrire à des cours d'assurance | Flows well | Fanny BARBAGLI No agrees/disagrees | |
L'université qui formait les professionnels de l'assurance étant juste en face | Flows well | Fanny BARBAGLI No agrees/disagrees | |
+1 Bien sûr, de nos jours, il faut plus que cela pour être un bon traducteur. [...] | Flows well neat | Rosalie Blythe | |
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très peu de personnes étaient formées en tant que traducteurs | Mistranslations Il ne sagit pas de personnes en général, mais des traducteurs, malgré le texte source, il faudrait utiliser une tournure différente : « ... très peu d’entre eux étaient formés... » | Čedomir Žitarević No agrees/disagrees | |
-1 +1 1 la recherche | Grammar errors All in all it leads to: "j'apprenais la recherche" | Olivier DEBAUDRE | |
+2 C'est mieux que ce à quoi nous sommes habitués | Mistranslations Better is not equal | Olivier DEBAUDRE | |
+4 1 Ce qu'il s'est passé, c'est que | Other heavy grammatical structure | Anne DEPOUILLY | |
| [...] Les traducteurs ne recevaient tout simplement pas de reconnaissance, ils ne s'attendaient pas à gagner beaucoup d'argent, juste à s'en sortir. Très peu de personnes étaient réellement formées comme traducteurs, mais la plupart avaient une solide formation universitaire et une solide connaissance des langues, du moins de leur propre langue. J'avais une amie qui entrait exactement dans cette catégorie et mon cercle d'amis s'est élargi pour inclure d'autres traducteurs. Je les trouvais beaucoup plus intéressants en tant que personnes et j'ai découvert que nous avions souvent des expériences de vie similaires. Je n'ai jamais eu de mal à me faire des amis, mais j'ai toujours eu l'impression d'être "différente" et je suis sûre qu'ils le ressentaient aussi. Lorsque mon amie a pris sa retraite, elle m'a recommandée comme son remplaçant. J'ai donc fait mon entrée dans le monde de la réassurance, dont je ne connaissais rien. J'étais également le seul traducteur là-bas et je n'avais pas beaucoup de soutien. Cependant, c'était une autre étape en avant... Dans mon nouveau travail, j'ai commencé à examiner les dossiers, à poser des questions et j'ai réussi à faire en sorte que l'entreprise m'inscrive à des cours d'assurance. Le Collège de l'Assurance se trouvait de l'autre côté de la rue, et j'ai consulté les codes d'incendie, les polices d'assurance et les catalogues d'extincteurs dans leur bibliothèque. J'apprenais ce que je n'avais jamais eu le luxe de pouvoir faire auparavant : de la recherche. La première fois que j'ai dû traduire une proposition à des fins d'assurance pour une centrale nucléaire, j'ai reçu un appel du responsable de ce département, me félicitant pour le travail que j'avais accompli. "Cela se compare favorablement à ce à quoi nous sommes habitués", a-t-il dit. Quelle satisfaction ! Ce qui s'est passé, c'est que j'ai consulté un document dans les dossiers similaire à celui que j'abordais pour me guider, mais lorsque j'ai vu que mon prédécesseur avait utilisé le mot "nucleus" au lieu de "core", j'ai réalisé que les dossiers ne m'étaient d'aucune aide. J'ai traversé la rue jusqu'à la bibliothèque et j'ai cherché "centrales nucléaires". J'ai immédiatement trouvé toute la terminologie dont j'avais besoin. Bien sûr, de nos jours, il faut beaucoup plus que cela pour être un bon traducteur. [...] | Entry #35515 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
Finalist Voting points | 1st | 2nd | 3rd |
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21 | 3 x4 | 2 x2 | 5 x1 |
Rating type | Overall | Quality | Accuracy |
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Entry | 3.52 | 3.67 (12 ratings) | 3.36 (11 ratings) |
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+1 Les traducteurs ne recevaient tout simplement pas de reconnaissance, ils ne s'attendaient pas à gagner beaucoup d'argent, juste à s'en sortir. | Flows well | Rosalie Blythe | |
mais la plupart avaient une solide formation universitaire | Flows well | Fanny BARBAGLI No agrees/disagrees | |
Je les trouvais beaucoup plus intéressants en tant que personnes et j'ai découvert que nous avions souvent des expériences de vie similaires | Flows well | Rosalie Blythe No agrees/disagrees | |
mon entrée dans le monde de la réassurance | Flows well | Fanny BARBAGLI No agrees/disagrees | |
-1 +1 1 étape | Flows well "étape" sounds much better here than "cran". "nouvelle étape" instead of "en avant?" | Anne DEPOUILLY | |
j'ai réussi à faire en sorte que l'entreprise m'inscrive à des cours d'assurance | Flows well | Fanny BARBAGLI No agrees/disagrees | |
-1 1 J'apprenais ce que je n'avais jamais eu le luxe de pouvoir faire auparavant : de la recherche | Good term selection it flows well too | Rosalie Blythe | |
+1 Bien sûr, de nos jours, il faut beaucoup plus que cela pour être un bon traducteur. [...] | Flows well | Rosalie Blythe | |
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Très peu de personnes étaient réellement formées | Mistranslations « ... très peu d'entre eux... » (référence aux traducteurs) sinon la phrase prend un mauvais sens, malgré le texte source... | Čedomir Žitarević No agrees/disagrees | |
-1 1 son remplaçant | Mistranslations Her replacement is a woman | Cyril Tollari | |
le seul traducteur | Mistranslations She is a female translator | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
Cela se compare favorablement | Syntax Tournure étrange | Fanny BARBAGLI No agrees/disagrees | |
+4 1 Ce qui s'est passé, c'est que | Spelling heavy structure | Anne DEPOUILLY | |
similaire à | Grammar errors Emploi fautif | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
mon prédécesseur | Mistranslations Her predecessor is a woman | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
| Non-finalist entries The following entries were not selected by peers to advance to finals-round voting. [...] Les traducteurs n’étaient tout simplement pas reconnus à leur juste valeur. Ils ne s’attendaient donc pas à gagner des mille et des cents, juste à s’en sortir. En réalité, rares étaient ceux qui avaient été formés à la traduction, mais la plupart d’entre eux avaient suivi des études supérieures sérieuses et possédaient une solide connaissance linguistique, du moins dans leur propre langue. Une de mes amies entrait exactement dans cette catégorie, et d’autres traducteurs vinrent agrandir ma bande de copains. Je les ai trouvés beaucoup plus intéressants sur le plan personnel, et j’ai découvert que nous avions souvent des expériences de vie similaires. Je n’ai jamais eu de mal à me faire des amis, mais je me suis toujours sentie « différente » et je suis sûre qu’ils l’ont également ressenti. Lorsque mon amie a pris sa retraite, elle m’a recommandée comme remplaçante. Je suis alors entrée dans le monde de la réassurance, auquel je ne connaissais rien. En outre, j’étais la seule traductrice en poste, et je n’avais pas grand-chose sur quoi me rabattre. Mais bon, j’étais tout de même montée d’un cran… À mon nouveau poste, je me suis mise à consulter les dossiers, à poser des questions, et j’ai obtenu de l’entreprise qu’elle m’inscrive à des cours de formation professionnelle. L’École d’assurances se trouvait de l’autre côté de la rue. J’y consultais les codes de prévention des incendies, des polices d’assurance et des catalogues d’extincteurs. J’apprenais une chose que je n’avais jamais eu le luxe de pouvoir faire auparavant : la recherche. La première fois que j’ai dû traduire une proposition de contrat d’assurance pour une centrale nucléaire, j’ai reçu un appel du responsable dudit département, qui m’a félicité pour mon travail : « Il se compare favorablement à ce dont nous avons l’habitude », a-t-il déclaré. Quel honneur ! En réalité, j’avais compulsé un document similaire à celui auquel je m’attaquais pour me guider, mais lorsque j’avais vu que mon prédécesseur avait employé le mot « noyau » là où il aurait fallu utiliser « cœur », j’avais compris que les dossiers ne m’étaient d’aucune utilité. J’ai traversé la rue pour me rendre à la bibliothèque, où j’ai cherché « centrales nucléaires ». J’ai immédiatement trouvé toute la terminologie dont j’avais besoin. Évidemment, de nos jours, il faut bien plus que ça pour être un bon traducteur. […] | Entry #34775 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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+1 des études supérieures sérieuses et possédaient une solide connaissance linguistique | Good term selection | Véronique RIVERA | |
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L’École d’assurances | Mistranslations I think the reader needs to know it's a university program | Véronique RIVERA No agrees/disagrees | |
« Il se compare favorablement à ce dont nous avons l’habitude » | Other I we translate that way, the affirmation doesn't match with what follows | Véronique RIVERA No agrees/disagrees | |
j’avais compris | Spelling j’ai compris | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
| [...] Les traducteurs n'étaient pas reconnus, ils ne s'attendaient pas à gagner beaucoup d'argent, juste à joindre les deux bouts. Très peu de personnes étaient formées à la traduction, mais la plupart d'entre elles possédaient une solide formation universitaire et une bonne connaissance des langues, ou du moins de la leur. J'avais un ami qui entrait parfaitement dans cette catégorie et mon cercle d'amis s'est élargi pour inclure d'autres traducteurs. J'ai trouvé ces personnes bien plus intéressantes, et je me suis aperçu que nous avions souvent vécu des expériences de vie similaires. Je n'ai jamais eu de mal à me faire des amis, mais je me suis toujours senti « différent », et je suis certain qu'eux aussi l'ont ressenti. Lorsque mon amie a pris sa retraite, elle m'a recommandé pour la remplacer. Je suis alors entré dans le monde de la Réassurance, dont je ne connaissais rien. J'étais également le seul traducteur de l'entreprise, et je n'avais pas grand-chose sur lequel me reposer. Mais j'avais gravi un échelon de plus... Dans le cadre de mon nouveau poste, j'ai commencé à consulter les dossiers et poser des questions, et j'ai obtenu de l'entreprise qu'elle m'inscrive à des cours sur les assurances. Le College of Insurance se trouvait de l'autre côté de la rue et j'ai consulté dans leur bibliothèque des codes de prévention des incendies, des politiques d'assurance et des catalogues sur les extincteurs. J'apprenais ce que je n'avais jamais eu le luxe de pouvoir faire avant : rechercher. La première fois que j'ai eu à traduire une offre aux fins de l'assurance d'une centrale nucléaire, j'ai reçu un appel du chef de ce service pour me féliciter du travail accompli. Il a dit : « La traduction se compare favorablement à ce dont nous avons l'habitude ». Quelle stimulation ! J'avais en fait consulté un document dans les fichiers similaire à celui auquel je m'attaquais pour obtenir des conseils, mais quand j'ai vu que mon prédécesseur avait utilisé le mot « noyau » au lieu de « cœur », j'ai réalisé que les fichiers ne me seraient d'aucune utilité. J'ai traversé la rue pour me rendre à la bibliothèque où j'ai cherché les termes « centrales nucléaires ». J'ai immédiatement trouvé toute la terminologie dont j'avais besoin. Aujourd'hui, il en faut bien plus pour être un bon traducteur. [...] | Entry #34844 — Discuss 0 — Variant: Belgianbelgfra
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vécu des expériences de vie | Inconsistencies Pléonasme... | Čedomir Žitarević No agrees/disagrees | |
rechercher | Mistranslations « ce que » ne fait pas référence à un verbe, mais à un nom... | Čedomir Žitarević No agrees/disagrees | |
| Les traducteurs n'étaient tout simplement pas reconnus, ils ne s'attendaient pas à gagner correctement leur vie, juste à s'en sortir. Très peu de personnes étaient réellement formées pour être traducteur, mais la plupart avaient un parcours universitaire solide et une connaissance également solide des langues, au moins de leur propre langue. J'avais une amie qui entrait précisément dans cette catégorie et mon cercle d'amis s'est étendu pour inclure d'autres traducteurs. Je les trouvais très intéressants en tant que personnes, et j'ai découvert que nous avions souvent les mêmes expériences de vie. Je n'ai jamais eu de difficulté à me faire des amis, mas je me suis toujours sentie "différente" et je suis certaine qu'ils le ressentaient également. Lorsque mon amie a pris sa retraite, elle m'a recommandée pour prendre sa place. Je suis donc entrée dans le royaume de la Réassurance, dont je ne connaissais rien. J'étais la seule traductrice et je n'avais pas grand chose à quoi me raccrocher. Cependant, c'était monter un nouvel échelon... Pour ce nouveau poste, j'ai commencé à regarder les dossiers, poser des questions, et j'ai obtenu de l'entreprise d'être inscrite à des cours sur l'Assurance. L' "Université de l'Assurance" était de l'autre côté de la rue et j'ai consulté les codes sur l'incendie, les polices d'assurances et les catalogues d'extincteurs dans leur bibliothèque. J'apprenais à faire ce que je n'avais jamais eu le luxe de faire avant: de la recherche. La première fois que j'ai du traduire une proposition pour les besoins de l'assurance d'un site nucléaire, j'ai reçu l'appel du directeur du département me félicitant du travail que j'avais fait. "La comparaison est favorable avec ce que nous avons l'habitude de voir" a-t-il dit. Quel stimulant! J'avais en réalité consulté un document dans des dossiers similaires à celui que j'avais abordé pour me guider, et quand j'ai vu que mon prédécesseur avait utilisé le mot "noyau"à la place de "coeur", j'ai réalisé que les dossiers ne me servaient à rien. J'ai traversé la rue pour aller à la bibliothèque et j'ai recherché "sites nucléaires". J'ai immédiatement trouvé toutes les terminologies dont j'avais besoin. Bien sûr aujourd'hui il en faut beaucoup plus pour être un bon traducteur. {...} | Entry #35503 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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| [...] Les traducteurs n’étaient tout simplement pas reconnus, ils ne prétendaient pas à de hauts revenus, juste à s’en sortir. En fait, très peu de personnes avaient reçu une formation de traducteur, mais la plupart avaient un solide bagage universitaire et une bonne connaissance des langues, en tout cas de la leur. L’une de mes amies entrait exactement dans cette catégorie et mon cercle d’amis s’est élargi à d’autres traducteurs. Je les trouvais beaucoup plus intéressants en tant que personnes et j’ai découvert que nous avions souvent des expériences de vie similaires. Je n’ai jamais eu de mal à me faire des amis mais je me suis toujours sentie « différente » et je crois bien qu’ils ressentaient la même chose. Lorsque mon amie a pris sa retraite, elle m’a recommandée pour que je devienne sa remplaçante. Je suis alors entrée dans le monde de la réassurance, dont je ne connaissais rien. En plus j’étais la seule traductrice là-bas et je n’avais pas grand-chose sur lequel m’appuyer. Toutefois, c’était un nouvel échelon gravi... Dans mon nouvel emploi, j’ai commencé à passer en revue les dossiers et à poser des questions, et j’ai obtenu de l’entreprise qu’elle m’inscrive à des cours d’assurance. Le College des assurances se trouvait de l’autre côté de la rue. Dans sa bibliothèque, j’ai consulté la réglementation en matière d’incendie, les politiques d’assurance et les catalogues des extincteurs. J’apprenais ce que je n’avais jamais eu le luxe de pouvoir faire auparavant : de la recherche. La première fois que j’ai eu à traduire une proposition d’assurance pour une centrale nucléaire, j’ai reçu un appel du chef du département concerné, qui m’a félicitée pour le travail que j’avais accompli. « Il soutient la comparaison avec ce à quoi nous sommes habitués », a-t-il dit. Cela m’a dopée ! Ce qu’il s’était passé, c’est que j’avais consulté dans les dossiers un document similaire à celui que j’utilisais comme guide, mais quand j’ai vu que ma prédécesseure avait utilisé le mot « noyau » au lieu de « cœur », j’ai compris que ces dossiers ne me serviraient à rien. Je suis allée à la bibliothèque en face et j’ai cherché « centrales nucléaires ». J’ai tout de suite trouvé toute la terminologie dont j’avais besoin. Bien évidemment, il en faut beaucoup plus aujourd’hui pour être un bon traducteur. [...] | Entry #35045 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
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je crois bien qu’ils ressentaient la même chose | Flows well | Martina Maigret No agrees/disagrees | |
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m’a recommandée pour que je devienne sa | Spelling | Martina Maigret No agrees/disagrees | |
Il soutient la comparaison | Mistranslations | Martina Maigret No agrees/disagrees | |
| […] Les traducteurs ne sont pas reconnus à leur juste valeur. Le métier de traduction n’est pour eux qu’un moyen de joindre les deux bouts. On peut compter sur le bout des doigts, le nombre de traducteurs formés, bien que la majorité ait reçu une éducation de qualité et soit dotée d’une bonne connaissance linguistique dans leur langue maternelle tout au moins. J’ai une amie qui correspond parfaitement à la description de ce profil. Au fil du temps, mon cercle d’amis de traducteurs s’est agrandi. Je trouvais, plus tard, que c’était des personnes fascinantes. Je trouvais également qu’on partageait les mêmes expériences de vie. Il a toujours été facile pour moi de me faire des amies, mais j’ai toujours eu le sentiment que « je suis unique » et je pense que c’est un sentiment que je partage avec les autres traducteurs. Mon amie m’a recommandée comme sa remplaçante lorsqu’elle a pris sa retraite. C’est de cette façon que j’intègre le monde des réassurances, un domaine dont je ne maitrise ni les tenants et ni les aboutissants. J’étais la seule traductrice dans cette entreprise. Je n’avais pas grand-chose à faire. Cependant, le défi à relever était important… J’avais la responsabilité de consulter les dossiers de l’entreprise, de poser des questions et de me former en assurance aux frais de l’entreprise, car j’étais nouvelle à ce poste. L’école de formation se trouvait de l’autre côté de la rue. J’ai également pu consulter des documents sur des codes de prévention des incendies, des polices d’assurance et des catalogues sur les extincteurs dans leur bibliothèque. Je touchais à des domaines que je n’avais jamais eus le privilège de toucher plus tôt : la recherche documentaire. La première fois que je devais m’adonner à la traduction d’un projet sur l’importance d’une assurance dans une centrale nucléaire, j’ai reçu un appel du responsable de ce département. Il m’appelait pour me féliciter pour le travail que j’avais effectué. Ceci dit-il « en comparaison avec les résultats que je reçois d’habitude » quelle évolution remarquable ! En réalité, j’ai passé en revue un document parmi les dossiers qui traitait du sujet sur lequel je travaillais en guise de référence. Mais qu’elle ne fut pas ma surprise, lorsque je réalisais que mon prédécesseur avait utilisé le terme « nucleus » en lieu et place de « core » pour enfin me résoudre à l’idée que ce document ne m’était d’aucune utilité. Je me suis donc rendue à la bibliothèque qui se trouvait de l’autre côté de la rue afin de consulter des documents sur les centrales nucléaires. Je suis très vite tombé sur la terminologie dont j’avais besoin pour cette tâche. Eh bien évidemment, il en faut beaucoup plus pour être un bon traducteur aujourd’hui. […] | Entry #35350 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
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| Flows well a good try to avoid the "ce qui s'est passé, c'est que" too heavy | Anne DEPOUILLY | |
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bouts | Other Repeat of bout in the following sentence | Anne-Lise Simond No agrees/disagrees | |
bien que | Mistranslations I feel the logical link is incorrect here. | Anne-Lise Simond No agrees/disagrees | |
amies | Mistranslations On ne peut pas déterminer le genre selon nos propres sentiments ; il n'est pas précisé qu'il s'agit uniquement de femmes amies... | Čedomir Žitarević No agrees/disagrees | |
je suis unique | Mistranslations That's not what the source means. "à part" or "différent" would have been better. "unique" can be seen as something very positive, which is not what the source conveys. | Anne-Lise Simond No agrees/disagrees | |
Je n’avais pas grand-chose à faire | Mistranslations | Anne-Lise Simond No agrees/disagrees | |
dossiers qui traitait | Grammar errors Une virgule est nécessaire pour séparer le singulier du pluriel... | Čedomir Žitarević No agrees/disagrees | |
| [...] Les traducteurs n’aspiraient pas à la reconnaissance, ils ne s’attendaient pas non plus à avoir un haut niveau de vie, ils voulaient simplement joindre les deux bouts. En réalité, seulement une petite partie d’entre eux étaient formés à la traduction, mais la plupart disposaient d’une solide formation universitaire et d’importantes connaissances linguistiques, au minimum de leur propre langue. J’avais une amie qui faisait partie de cette catégorie et mon cercle amical s'élargissait à mesure que je rencontrais d'autres traducteurs. Je les trouvais bien plus intéressants et découvrais que nous avions souvent des expériences de vie semblables. Je n'ai jamais eu de difficultés à me faire des amis mais je me suis toujours sentie « à part » et je suis certaine qu’eux aussi. Lorsque mon amie a pris sa retraite, elle m'a recommandé pour être sa remplaçante. J’entrais désormais dans le monde de la Réassurance, qui m’était jusqu’alors inconnu. J’étais également la seule traductrice sur place et j’avais très peu de personnes sur lesquelles m’appuyer. En revanche, le niveau était un cran au dessus... Dans mon nouvel emploi, j’ai commencé à parcourir les dossiers, poser des questions et obtenu de l’entreprise qu’elle m'inscrive à des cours sur l’assurance. Le College of Insurance se trouvait de l’autre côté de la rue. J'ai consulté les codes de prévention des incendies, les polices d'assurance et les catalogues d’extincteurs présents dans leur bibliothèque. J'apprenais ce que je n’avais jamais eu le luxe de me permettre auparavant: réaliser des recherches. La première fois que j'ai eu à traduire une offre dans le cadre de l’assurance d'une centrale nucléaire, j'ai reçu un appel du chef de ce même service, me félicitant pour mon travail. « Se distinguant favorablement de ce à quoi nous sommes habitués », a t-il affirmé. Quelle montée en puissance ! Ce qu’il s’est passé, c’est que j’ai consulté à titre indicatif un document dans les dossiers qui était similaire à celui auquel j’étais en train de m'attaquer mais lorsque j'ai constaté que mon prédécesseur avait employé le terme « nucleus » au lieu de « core », j'ai compris que les dossiers ne m’étaient d'aucune utilité. J’ai traversé la rue pour me rendre à la bibliothèque et j'ai levé les yeux vers « centrales nucléaires ». J’ai tout de suite trouvé toute la terminologie dont j'avais besoin. Bien sûr, il en faut bien plus pour être un bon traducteur de nos jours. [...] | Entry #35452 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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| Mistranslations the idea of the ST is not only people but also documents, I believe | Anne DEPOUILLY | |
| [...] Les traducteurs, ces artisans de l’ombre, étaient dépourvus de toute reconnaissance. Ils œuvraient sans espoir de bénéfices considérables, simplement animés par le désir de subsister. Seule une infime minorité s’était véritablement formée à l’art de la traduction, bien que bon nombre d’entre eux eussent suivi assidûment un cursus académique rigoureux et possédassent une maîtrise évidente des langues, ne serait-ce que de leur langue maternelle. J’avais le privilège de compter parmi mes relations une personne qui répondait précisément à cette catégorie, ce qui élargit mon cercle amical pour y inclure d’autres traducteurs. Leur personnalité se révéla infiniment captivante à mes yeux, et je constatais rapidement que nous partagions souvent des expériences de vie similaires. Bien que je n’aie jamais manqué d’aisance pour me lier d’amitié, je ressentais toujours cette sensation d’être « différent », et j’étais convaincu qu’ils la partageaient également. Lorsque mon amie prit sa retraite, elle me recommanda comme son successeur. Ainsi, je fis mes premiers pas dans le monde de la Réassurance, un domaine qui m’était étranger. J’étais le seul traducteur en ces lieux, et les opportunités se faisaient rares. Néanmoins, cela représentait un nouveau pallier dans ma carrière... Au sein de mon nouveau cadre professionnel, j’ai pris l’initiative d’étudier avec minutie les dossiers existants, en suscitant des interrogations pertinentes, et j’ai réussi à convaincre l’entreprise de me permettre de suivre des formations spécialisées dans le domaine de l’assurance. Opportunément, le « College of Insurance » se trouvait de l’autre côté de la rue. Au sein de leur bibliothèque, j’ai ardemment consulté les codes de prévention des incendies, les polices d’assurance ainsi que les catalogues d’extincteurs. C’était une véritable jubilation que de pouvoir acquérir des compétences que je n’avais jamais eu le luxe de cultiver auparavant : à travers la recherche. Lorsque vint enfin le moment de traduire ma première proposition d’assurance pour une centrale nucléaire, je fus honoré de recevoir un appel du Chef du département en question. Ce dernier souhaitait personnellement me féliciter pour l’excellence de mon travail accompli. « Ce rendu se distingue de manière remarquable par rapport à ce à quoi nous sommes habitués ici », s’exclama-t-il. Une véritable source de satisfaction pour moi ! Ce qui avait eu lieu, c’est que, afin de me guider dans ma tâche, j’avais effectivement consulté un document similaire préexistant dans les dossiers. Cependant, dès que j’ai remarqué que mon prédécesseur avait utilisé le terme « nucléus » plutôt que « noyau », j’ai immédiatement compris que les dossiers ne me seraient d’aucune utilité. Je me suis donc rendu sans tarder à la bibliothèque située de l’autre côté de la rue, où j’ai entamé une recherche approfondie sur le sujet des « centrales nucléaires ». En un clin d’œil, j’ai pu mettre la main sur l’ensemble de la terminologie pertinente. Mais de nos jours, être un traducteur compétent requiert bien plus que cela. [...] | Entry #34664 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
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ces artisans de l’ombre | Other not in the source text | Anne DEPOUILLY No agrees/disagrees | |
-1 1 eussent | Spelling the verb tense used makes the sentence very heavy | Véronique RIVERA | |
possédassent | Spelling heavy verb construction | Véronique RIVERA No agrees/disagrees | |
« College of Insurance » | Spelling I think it would be good to translate it | Véronique RIVERA No agrees/disagrees | |
C’était une véritable jubilation | Spelling not in the text | Véronique RIVERA No agrees/disagrees | |
à travers la recherche. | Spelling not well expressed | Véronique RIVERA No agrees/disagrees | |
| Les traducteurs ne recevaient tout simplement pas de reconnaissance, ils ne s'attendaient pas à gagner beaucoup d'argent, juste à s'en sortir. Très peu de gens étaient réellement formés comme traducteurs, mais la plupart avaient une solide formation collegiale et une solide connaissance des langues, du moins de leur propre langue. J'avais une amie qui était exactement dans cette catégorie et mon cercle d'amis s'est élargi pour inclure d'autres traducteurs. Je les trouvais beaucoup plus intéressants en tant que personnes et j'ai découvert que nous avions souvent des expériences de vie similaires. Je n'ai jamais eu de difficulté à me faire des amis, mais j'ai toujours eu l'impression d'être "différent" et je suis sûr qu'ils ressentaient la même chose. Lorsque mon amie a pris sa retraite, elle m'a recommandé comme son remplaçant. J'ai alors fait mon entrée dans le domaine de la réassurance, dont je ne connaissais rien. J'étais également le seul traducteur là-bas et je n'avais pas grand-chose sur quoi m'appuyer. Cependant, c'était une autre étape en avant... Dans mon nouveau travail, j'ai commencé à parcourir les dossiers, à poser des questions et j'ai réussi à convaincre la société de m'inscrire à des cours d'assurance. Le Collège de l'Assurance était de l'autre côté de la rue et je consultais les codes du feu, les polices d'assurance et les catalogues d'extincteurs dans leur bibliothèque. J'apprenais ce que je n'avais jamais eu le luxe de pouvoir faire auparavant : la recherche. La première fois que j'ai dû traduire une proposition à des fins d'assurance pour une centrale nucléaire, j'ai reçu un appel du responsable de ce département me félicitant pour le travail que j'avais accompli. "Cela se compare favorablement à ce à quoi nous sommes habitués", a-t-il dit. Quelle satisfaction ! Ce qui s'est passé, c'est que j'ai consulté un document similaire dans les dossiers pour avoir des indications, mais lorsque j'ai vu que mon prédécesseur avait utilisé le mot "nucleus" au lieu de "core", j'ai réalisé que les dossiers étaient inutiles pour moi. Je suis allé à la bibliothèque de l'autre côté de la rue et j'ai recherché "centrales nucléaires". J'ai immédiatement trouvé tous les termes dont j'avais besoin. De nos jours, il faut beaucoup plus que cela pour être un bon traducteur, bien sûr. [...] | Entry #35200 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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| Mistranslations codes de prévention d'incendie ou codes incendie | Martina Maigret | |
| (...) Les traducteurs n'étaient pas reconnus, ils ne s'attendaient pas à gagner beucoup d'argent, juste à s'en sortir. Très peu de gens avaient une formation de traducteur, mais la plupart d'entre eux avaient une solide formation universitaire et une bonne connaissance des langues, au moins de leur propre langue. J'avais une amie qui entrait exactement dans cette catégorie et mon cercle d'amis s'est élargi à d'autres traducteurs. Je les ai trouvés beucoup plus intéressants en tant que personnes et j'ai découvert que nous avions souvent des expériences de vie similaires. Je n'ai jamais eu de mal à me faire des amis, mais je me suis toujpurs sentie "différente" et je suis sûre qu'ils l'ont également ressenti. Lorsque mon amie a pris sa retraite, elle m'a recommandée pour la remplacer. J'entrais alors dans le monde de la Réassurance, dont je ne connaissais rien. J'étais également la seule traductrice sur place et je n'avais pas grand-chose à me mettre sous la dent. Cependant, c'était un cran de plus... Dans le cadre de mon nouvel emploi, j'ai commencé à consulter les dossiers, à poser des questions et j'ai obtenu de l'entreprise qu'elle m'inscrive à des cours d'assurance. Le Collège des Assurances se trouvait de l'autre côté de la rue et je consultais les codes du fei, les polices d'assurance et les catalogues d'extincteurs dans leur bibliothèque. J'étais en train d'apprendre ce que je n'avais jamais eu le luxe de pouvoir faire auparavant: la recherche. La première fois que j'ai dû traduire une proposition d'assurance pour une centrale nucléaire, j'ai reçu un appel du chef de ce département, qui m'a félicitée pour le travail que j'avais accompli: "Ce travail se compare favorablement à ce que nous avons l'habitude de faire." Quelle hauteur de vue! Ce qui s'est passé, c'est que j'ai consulté dans les dossiers un document similaire à celui auquel je m'attaquais pour obtenir des conseils, mais lorsque j'ai vu que mon prédécesseur avait utilisé le mot "nuclée" au lieu de "noyau", j'ai compris que les dossiers ne me servaient à rien. J'ai traversé la rue pour aller à la bibliothèque et j'ai cherché "centrales nucléaires". J'ai imméditement trouvé toute la terminologie dont j'avais besoin. Il faut bien plus que cela pour être un bon traducteur de nos jours, bien sûr.(...) | Entry #35702 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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un cran de plus. | Other doesn't flaw well, not very clear | Anne DEPOUILLY No agrees/disagrees | |
hauteur de vue | Mistranslations not the meaning of the ST | Anne DEPOUILLY No agrees/disagrees | |
Ce qui s'est passé, c'est que | Other heavy structure | Anne DEPOUILLY No agrees/disagrees | |
| [...] Les traducteurs n'ont tout simplement pas obtenu de reconnaissance, ils ne s'attendaient pas à gagner beaucoup d'argent, il suffit de s'en sortir. Très peu de personnes ont été formées en tant que traducteurs, mais la plupart avaient une solide formation universitaire et une solide connaissance des langues, du moins de leur propre langue. J'avais une amie qui tombait exactement dans cette catégorie et mon cercle d'amis s'est élargi pour inclure d'autres traducteurs. Je les ai trouvés beaucoup plus intéressants en tant que personnes, et j'ai découvert que nous avions souvent des expériences de vie similaires. Je n'ai jamais eu de mal à me faire des amis, mais je me suis toujours sentie « différente » et je suis sûre qu'ils le ressentaient aussi. Quand mon amie a pris sa retraite, elle m'a recommandé comme sa remplaçante. J'entrai alors dans le domaine de la réassurance, dont je ne savais rien. J'étais aussi la seule traductrice là-bas, et je n'avais pas grand-chose sur quoi me rabattre. Cependant, c'était un autre cran vers le haut.... Dans mon nouveau travail, j'ai commencé à parcourir les dossiers, à poser des questions et à faire en sorte que l'entreprise m'inscrive à des cours d'assurance. Le Collège des assurances était de l'autre côté de la rue, et j'ai consulté les codes de prévention des incendies, les polices d'assurance et les catalogues d'extincteurs dans leur bibliothèque. J'apprenais ce que je n'avais jamais eu le luxe de pouvoir faire auparavant : la recherche. La première fois que j'ai dû traduire une proposition aux fins de l'assurance d'une centrale nucléaire, j'ai reçu un appel du directeur de ce département, me félicitant pour le travail que j'avais fait. « Cela se compare favorablement à ce à quoi nous sommes habitués », a-t-il déclaré. Quelle supériorité ! Ce qui s'est passé, c'est que j'ai consulté un document dans les dossiers similaire à celui que je cherchais à guider, mais quand j'ai vu que mon prédécesseur avait utilisé le mot « nucleus » au lieu de « core », j'ai réalisé que les dossiers m'étaient inutiles. Je suis allée de l'autre côté de la rue à la bibliothèque et j'ai cherché des « centrales nucléaires ».« J'ai tout de suite trouvé toute la terminologie dont j'avais besoin. Il faut beaucoup plus que cela pour être un bon traducteur de nos jours, bien sûr. [...] | Entry #35446 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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